L'Association pour la Sauvegarde
et l'Aménagement de la Vallée de la Mole
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L'arrachage de l'ailante

                     plant d'ailante

Le 12 juin à 9h, nous nous sommes retrouvés en face de la carrière avec nos gants et nos outils.Il y avait 4 enseignants, 2 molois, 2animateurs nature, 3 jeunes, Rémy Bonasse du Syndicat de la Giscle, et le représentant de Var Matin (plusieurs personnes s’étaient excusées).
Rémy Bonnasse nous a donné des informations sur l’ailante et sur les moyens qu’ils employaient pour lutter contre sa prolifération.
L’ailante aurait été introduite au XVII siècle comme arbre d’ornement, d’alignement le long des routes et pour pallier à un problème du bombyx du mûrier.
Le souci est qu’il drageonne comme le mimosa, qu’il pousse avant les autres espèces et leur prend le soleil, agit comme un prédateur en diffusant en plus des substances toxiques dans le sol. S’il ne racine pas énormément, sa racine est trapue et contient donc de fortes réserves qui le rendent très résistant.Il est donc difficile de le limiter. Les conditions de vie dans les abords de rivière lui sont particulièrement favorables. De plus,les fortes coupes d’arbres imposées à la vallée de la Mole par l’aéroport aggravent le processus Les techniques employées sont expérimentales, débroussaillage, arrachage, annelage.
Puis, nous nous sommes rendus sur le terrain appartenant au Conseil Général le long de la rivière et avons arraché de jeunes pieds sur la rive selon les indications de Rémy et ce pour compléter le travail de son équipe.



Massacre d'arbres près de l'aéroport de la Mole



L'association pour la sauvegarde et l'aménagement de la vallée de la Mole (ASAV) s'indigne des coupes totales d'arbres aux abords de l’aéroport de la Mole qui défigurent le paysage remarquable de cette vallée et ne sont pas nécessaires à la sécurité aéronautique: un élagage modéré suffirait. La société de l'aéroport, responsable des coupes, soutient que mieux vaut remplacer les arbres coupés par d'autres qui pousseront moins haut et seront en-dessous de la limite de sécurité des avions. Nous craignons que ce ne soit surtout parce que c'est moins cher de couper à ras que d'élaguer tous les deux ou trois ans. Et puis, si nous avons vu les coupes, nous n'avons pas vu les plantations. Et, même si ces plantations se font, il y aurait changement d'espèces végétales donnant
ombre et protection aux plus petites pousses et aux animaux. Car il faut le rappeler, les arbres détruits permettaient la vie de nombreux autres végétaux, et d'animaux classés espèces sensibles et soutenaient les berges de la rivière.Un changement d'écologie est prévisible. D'après les renseignements que nous avons, aucune étude n'en a envisagé les conséquences. La société de l'aéroport fait courir le bruit que les coupes totales auraient été approuvées par la commission consultative de l'environnement de l'aérodrome de la Mole. Cette commission a été mise en place par le préfet et comporte des représentants de l'administration, des usagers de l'aérodrome, dont la société qui le gère, des associations soucieuses de l'environnement, et le maire de la Mole. Il faut préciser que toutes les associations se sont, dans cette commission, opposées au projet de coupe des arbres présenté par le gestionnaire de l'aérodrome.
 

 Le trafic sur l'aéroport


Les habitants de la vallée de la Mole ont eu cet été 2010, la désagréable surprise d'une augmentation sensible des vols d'hélicoptères au-dessus de la vallée. L'ASAV s'est rendue aux réunions hebdomadaires d'observation des mouvements d'hélicoptères tenues en août le mardi matin aux Marines de Cogolin, et présidées par la sous-préfète de Draguignan et le préfet du Var.
Participaient à ces réunions, les municipalités des communes du Golfe de Saint-Tropez, une dizaine de gendarmes, dont la gendarmerie de l'air, la direction de l'aviation civile, les compagnies d'hélicoptères qui desservent le Golfe. Les associations été admises, dont l'union française contre les nuisances aériennes représentée par M. Molho.
Les vols sur la vallée de la Mole viennent de ce que le préfet a limité les atterrissages et décollages sur la péninsule de Saint-Tropez, sans que soit ouverte une autre hélistation, comme la barge en mer attendue, mais non réalisée pour des raisons financières, semble-t-il, mais aussi parce que le dossier sécurité n'était pas irréprochable.
Le préfet a autorité pour limiter les mouvements d'hélicoptères ailleurs que sur les aérodromes habilités, mais là, c'est le ministre qui a pouvoir de limiter les mouvements. Le trafic détourné de la péninsule de Saint-Tropez se reporte donc sur la Mole. Dans la réunion du 31 août, en présence du préfet, L'ASAV s'est élevée contre ce transfert de trafic et a demandé à M. le préfet d'intervenir auprès du ministre. M. le préfet annonce qu'un groupe de travail issu de l'observatoire du mardi se réunira plusieurs fois cet hiver pour préparer la saison prochaine. L'ASAV a demandé aà être membre de ce groupe.
Les compagnies d'hélicoptères disent qu'elles ont diffusé une recommandation de trajectoire de vol évitant la vallée et survolant les crêtes. Cette recommandation n'est pas suivie de tous. De toutes façons, le survol des crêtes est une nuisance, ne serait-ce que pour les randonneurs.
Un décret du ministère de l'écologie limitant la liberté de vol des hélicoptères devrait paraître très prochainement.
Var Matin du 1er septembre, page 7, indique une décroissance de l'activité des hélicoptères cet été, mais c'est sur la péninsule de Saint-Tropez. Rien n'est dit sur l'augmentation du trafic dans la vallée de la Mole.

 
 



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